VIDÉO DU LANCEMENT DU PLAIDOYER

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Ce qu’elles et ils disent sur les ratios

« La crise que nous vivons dans le réseau actuellement n’est pas un problème de pénurie mais de rétention du personnel soignant. L’adoption de ratios sécuritaires est une solution centrale à l’amélioration de la capacité du réseau à attirer et retenir les infirmières. L’AQII se joint avec enthousiasme à cette campagne qui a le potentiel d’être bénéfique pour la santé du réseau et la santé de la population. »

Natalie Stake-Doucet, présidente AQII-QNA

« Réalistement, une infirmière qui ne travaille pas en obstétrique, en périnatalité ou en pédiatrie travaille auprès de personnes âgées. Ces dernières sont présentes dans tous les secteurs d’activités cliniques (urgence, psychiatrie, cardiologie, oncologie, etc.) et milieux de soins. L’envergure des besoins des aînés est d’une ampleur dépassant actuellement l’offre de services… L’attraction et la rétention de la main-d’œuvre infirmière passent par la valorisation et la reconnaissance de leur contribution auprès de cette clientèle. Pour ce faire, l’octroi de conditions de travail attrayantes (autonomie, innovation, formation, environnement, salaire concurrentiel, instauration de ratios normés, etc.) est plus que nécessaire. »

 Huguette Bleau, présidente AQIIG

« Le principal objectif des ratios sécuritaires est de créer un environnement de travail dans lequel les professionnelles en soins pourront prodiguer des soins sécuritaires et de qualité, et qu’elles pourront le faire dans un climat sain et stimulant. C’est le résultat obtenu dans les pays où des ratios ont été implantés, et c’est également ce qui s’est produit au Québec, là où des projets ratios ont été menés. L’implantation graduelle des ratios sécuritaires professionnelles en soins/patient-e-s est le meilleur moyen pour contrer la surcharge de travail, le temps supplémentaire obligatoire et la pénurie de personnel. »

Julie Bouchard, présidente de la FIQ

« Bien avant la pandémie, la situation était déjà très difficile dans les CHSLD avec des ratios inhumains, mais les conditions de travail sont devenues tout simplement intenables depuis deux ans. Pour la FIQP, l’implantation de ratios sécuritaires avec du personnel soignant en nombre suffisant est d’autant plus importante dans les CHSLD, car ce sont des milieux où l’état de santé des patient-e-s requiert souvent un niveau de soins aigus. L’hécatombe vécue dans les milieux d’hébergement pendant la pandémie a profondément marqué les professionnelles en soins, les résident-e-s, leurs proches, et toute la population québécoise. Le statu quo n’est simplement plus acceptable pour personne. La solution? Faire des ratios la pierre angulaire d’une nouvelle façon de voir l’organisation du travail et la dispensation des soins dans le réseau de la santé. »

Sonia Mancier, présidente de la FIQP

« Le Groupe de concertation et d’influence en soins infirmiers du Québec considère qu’un ratio minimum de soignant/soignés est essentiel à la qualité et la sécurité des soins. Les études en font amplement la démonstration (références sur le microsite). Ces ratios doivent être développés de façon scientifiquement rigoureuse. Il doit aussi y avoir un mécanisme rigoureux pour ajuster les ratios en fonction des besoins de la clientèle et du contexte de soins. Le personnel soignant a besoin du soutien de la population.
SVP signez le Plaidoyer.
Nous remercions la FIQ pour avoir initié le Plaidoyer et pour agir comme organisme parapluie. »

Claire Thibeault, GCISIQ

« MQRP milite depuis de nombreuses années pour un système de santé public fort, qui passe notamment par une amélioration des conditions de travail des professionnels de la santé. Une loi sur les ratios sécuritaires en soins de santé au Québec favoriserait l’attractivité de notre réseau public, tout en stoppant l’exode des professionnels de la santé vers le secteur privé. »

Jean-François Tourigny, médecin résident et conseiller, MQRP

« Depuis de nombreuses années, l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec (OIIAQ) appuie les ratios sécuritaires. Pour offrir à la population les soins de qualité qu’elle mérite, l’apport en nombre suffisant de tous les professionnels de la santé est indispensable. La contribution des infirmières auxiliaires à la hauteur de toutes leurs compétences est déterminante pour assurer la protection du public. Elles sont essentielles pour soigner avec diligence et soutenir l’ensemble de l’équipe de soins. Il est nécessaire de consolider et d’augmenter la présence de ces 28 000 professionnelles au sein des équipes soignantes, au bénéfice de la population. »

Carole Grant, présidente de l’OIIAQ

« Dans tous les milieux de soins, la prestation sécuritaire des soins infirmiers contribue à la réduction d’événements indésirables et à l’atteinte des résultats de soins optimaux pour le patient. En 2015, nous avions déjà pris position en adoptant une prise de position sur la prestation sécuritaire des soins. Ceci passe notamment par un nombre suffisant d’infirmières et infirmiers ayant l’expérience et le niveau de formation nécessaires pour répondre aux besoins cliniques des patients. La profession infirmière est à la croisée des chemins et il importe de mettre en place des mesures qui permettent d’exercer cette profession dans des conditions qui permettent aux équipes soignantes de déployer leurs compétences. »

Luc Mathieu, président de l’OIIQ

« Trop souvent, les personnes proches aidantes sont amenées à pallier le manque de professionnels de la santé. Elles s’épuisent alors dans un rôle qui n’est pas le leur, et pour lesquelles elles ne sont pas formées. Les ratios viendraient tout à la fois offrir des soins de meilleures qualités mais aussi réduire l’ampleur des responsabilités des personnes proches aidantes. »

Mélanie Perroux, Directrice générale, Proche aidance Québec

« Les aînés du Québec ont fait largement les frais du manque de personnel soignant dans le réseau de la santé au cours des dernières années. Bris de services, soins à la chaîne, roulement de personnel, niveau de soin s’apparentant au strict minimum : c’est inacceptable. Pour le Réseau FADOQ, des ratios sécuritaires permettront d’améliorer la prise en charge et les suivis. Prendre le temps avec le patient, se familiariser avec les habitudes et l’état de santé des usagers. Bref, cela signifie des soins plus humains aux bénéfices des aînés et de l’ensemble de la population du Québec. »

Gisèle Tassé-Goodman, présidente du Réseau FADOQ

« Le Regroupement interprofessionnel des intervenantes retraitées des services de santé (RIIRS) est un organisme qui regroupe plus de 10 850 membres professionnels en soins retraités issus du système de santé plus précisément infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes clinique. Le RIIRS donne une voix collective aux membres afin de favoriser une meilleure défense de leurs droits et de leurs intérêts. Nous soutenons nos membres dans l’amélioration de leur qualité de vie, voici pourquoi nous adhérons au Plaidoyer pour une loi sur des ratios sécuritaires en soins de santé. En ayant une norme obligatoire applicable partout, soit la mise en place de ratios sécuritaires, ceci assure à nos membres de recevoir les soins qu’elles méritent soit entre autres, la sécurité et la qualité des soins, des normes que le RIIRS cautionne pour l’intérêt de ses membres et de la population en général. »

Andrée Lamontagne, présidente du RIIRS